Sur les budgets consacrés aux étudiants selon leur école de formation (attention, ça fait mal) :
Si j'ai pas mal placé une virgule, milliers d'euros dépensés par étudiant :
- ENS Ulm : 109.6
- ENS Cachan : 81.7
- ENA : 133.3
- Sciences Po Paris : 14
- HEC : 31.8
- X : 34.5
- Univ Paris 1 : 5.2
- ENS Lyon : 45.9
- Lyon 2 : 4.6
Et la réponse à quelques (mauvais) arguments : https://twitter.com/malopedia/status/952607953705684993
Tous pleins de chiffres intéressants issus des études IPSOS (oui…) et IFOP (hem…)
Notamment sur l'adhésion, où l'on apprend que le vote d'adhésion est à égalité (faible) chez les deux candidats, mais que le vote contre ou la préférence forte l'emporte :
Le pays ne se divise pas sur le niveau d'adhésion envers #Macron ou #LePen (faible dans les 2 cas) mais sur le rejet que chacun suscite
Disons-le autrement : la France ne se divise pas entre #Macronistes et #Lepenistes mais entre anti #LePen (60%) et anti #Macron (40%)
Article sur la précarité post-études et pré-premier emploi. Situation décourageante.
En France, on trouve normal d’employer des gens pratiquement gratuitement car ils sont… jeunes. C'est un passage obligé. De plus, pour le pouvoir politique, la politique de la jeunesse, c’est surtout demander aux jeunes de s’engager. C’était par exemple le sens du discours de François Hollande pour ses vœux à la jeunesse, en janvier dernier:
«Faire confiance à la jeunesse, c'est aussi lui permettre de s’engager. De s’engager pour elle-même, pour le pays et pour l’idéal que nous portons.»
S'engager, c'est bien; gagner sa vie, c'est aussi la priorité des jeunes... Priorité curieusement absente des discours sur la jeunesse.
via : https://twitter.com/louisetourret/status/767637365787660289
Excellente analyse du vote britannique. Passé le couplet sur l'erreur médiatique qui consiste à dire que les jeunes payent la décision des vieux, il y a plein d'éléments d'études sur le Brexit qui sont sourcés et décortiqués ici. Brillant.
Un excellent article de JADDO sur les diagnostics systématiques de certains cancers. Il y a de tout : une explication du calcul de la balance bénéfice-risque, un peu de théorie sur les probabilités conditionnelles (théorème de Bayes), et état des lieux et plein d'études citées et référencées. Bref, un article très accessible pour parler d'un truc qu'on devrait tous connaître avant d'accepter un diagnostic systématique.
À lire donc !
John Oliver parle des études scientifiques (parfois un peu en carton) et de la façon dont elles sont communiquées au public par des journalistes imbéciles. C'est drôle et pertinent.
via : https://twitter.com/BadAstronomer/status/730071029519802369
Les astuces marketing des labos pour faire « parler les études / chiffres » comme on dit. Vu par le Pharmachien.
Grosse boulette dans un sujet du Bac L et ES de cette année !
« Le choix du salut au drapeau laisse supposer que les examinateurs y voient une marque de revendication territoriale, comme c’est généralement l’usage. Or, il s’avère que la question des symboles nationaux a fait l’objet de longues discussions préparatoires aux missions spatiales, compte tenu de l’objectif assigné par John Kennedy de faire de l’exploration lunaire une entreprise de paix. Le traité de l’espace du 27 janvier 1967 précise que la pose du drapeau est un geste symbolique de fierté nationale et ne doit pas être interprété comme une proclamation de souveraineté. »
via : https://twitter.com/DehesdinT/status/612672613853306880
TL;DR : mais intéressant. Un portrait-robot de Gwendoline, la femme-objet imaginée à partir des études "neuros" de comportement social de « la Femme ». Et tout ça, suivi des explications (lues en diag pour ma part) du pourquoi tout ça c'est des conneries.
À lire (plus tard ?) donc.
via : http://hdd.humourdedroite.com/t/journaliste-scientifique-ni-journaliste-ni-scientifique/280/15
Un article posté initialement sur LinkedIn et traduit sur le Journal du Net.
Très intéressant que la vision de cet homme.
Ce qu'il explique en une phrase : « le diplôme [prestigieux, NDC] ne bénéficie plus de la même valeur qu'auparavant. Le monde des affaires tel qu'il existe aujourd'hui, en partie grâce à Internet et au social media, accorde aux candidats ambitieux, innovateurs et animés d'un esprit d'initiative toutes sortes d'opportunités sans qu'ils aient besoin d'être bardés de diplômes. »
Peut-être une percée de l'esprit « Do It Yourself » / Hacker.
J'aime les détails sur les exemples qu'il donne : Bill Gates, Ted Turner ou Steve Jobs.
Bon, malheureusement, c'est valable pour les USA, mais je ne suis pas sûr qu'on ait déjà l'équivalent en France.