Article assassin sur le journal Marianne qui se meurt (et tant mieux ?).
Avec une petite histoire de trafic d'influence à la française :
Or, précisément, un candidat au rachat, il y en a au moins un, un dénommé Antoun Sehnaoui […] c'est le socialiste Julien Dray qui a servi d'intercesseur […] il se trouve qu’Antoun Sehnaoui travaille par ailleurs en association avec Julie Gayet, la compagne de François Hollande.
Intéressant : un GIF qui montre l'évolution de la Une (en ligne) du New York Times, depuis l'attentat d'Orlando.
via : https://twitter.com/marieslavicek/status/743714718443921409
Bien vu : une Une du point commentée.
Ce journal est pire qu'un torche-cul.
Une journaliste, correspondante de Le Soir, se fait virer parce qu'elle refuse l'angle odieux du journal sur l'accident de l'avion d'Egyptair. Je mets le texte in extenso ici :
« (Attention, pavé colère)
Aujourd'hui, je ne suis plus la correspondante au Caire du journal Le Soir. Hier, suite à la disparition de l'avion Egyptair entre Paris et Le Caire, on m'a demandé de ne pas proposer d'article "factuel", mais d'insister sur la "tristesse des familles" et de parler (remettre en cause) la sécurité de la compagnie aérienne égyptienne. J'ai refusé en expliquant n'avoir eu aucun accès aux familles (elles ont refusé de parler aux médias), puis que, la cause de l'accident n'étant pas connue (nous n'avons meme pas d'indices), je ne pouvais accuser ni suggérer la responsabilité d'Egyptair. Aujourd'hui, on me "remercie". Je ne suis pas "opérationnelle". Soit. Dans ce temps où les gens accusent les journalistes de mentir, d'amplifier, de maquiller, de couvrir les responsables, bref, ne leur font pas confiance, j'ai décidé de dire non, et de ne pas céder au journalisme de sensation au mépris du journalisme d'information et de son éthique. Et tout ça, si j'ose le dire, pour un salaire dérisoire. Je ne le regrette pas, j'en suis meme fière. Ce genre de demande de leur part, insister sur "l'excitation" plutot que sur les faits, n'était pas une première, mais concernait des sujets moins graves et où j'ai donc "laissé couler". Il est primordial que nous, journalistes, freelance ou pas, sachions dire non et nous souvenions que nos mots, nos angles, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les individus. Il est primordial que nous soyions ceux qui restaurions la confiance perdue des lecteurs. Les rédactions ne le feront apparemment pas, ou peu. Longue vie au journalisme d'information. »
via : https://twitter.com/NassiraELM/status/733628141474828288
Ahah.
Bon, sans déconner. J'suis allé voir ce film de François Ruffin. Courrez le voir. C'est tout simplement génialissime, on rigole pendant les deux tiers du film.
C'est surtout une grosse prise de conscience : celle que les empires sont bien plus fragiles qu'ils ne le laissent paraître, et que le pouvoir est encore bien plus dans nos mains que ce que l'on a appris à croire.
Ce film, s'il sort en DVD, je l’achèterais.
La lutte des classes n'est pas du tout terminée comme on peut l'entendre parfois. Non seulement elle n'est pas finie, mais elle n'est pas encore totalement perdue.
Je ne sais pas vraiment qui est cette Inès de la Fressange (mais un peu mieux son époux Denis Olivennes) mais ce sont encore des cons de bourgeois. Un conte d'esclavage moderne donc.
Le système de peer-reviewing toujours en cause dans le monde de la recherche. Les fraudes semblent se multiplier.
via : https://twitter.com/Carilall/status/681087708777836544
Très bonne couverture du journal “The Independent” anglais.
« 420 Palestiniens ont été emprisonnés [...] et 2 200 bâtiments ont été fouillés, au cours de cette opération durant laquelle l’armée israélienne a tué cinq Palestiniens, dont trois mineurs. »
Un très bon article d'analyse de l'information sur cette affaire, par le spécialiste ès-media, Daniel Schneidermann.
J'aime bien quand il fait ça.