Excellent article sur l'idée de la "singularité". Une sorte de mot clé totalement hype que tous les prévisionnologues s'emploient à utiliser partout. Une analyse critique donc :
Jean-Gabriel Ganascia constate que le succès du mythe de la Singularité tient pour beaucoup à l’hubris, l’ivresse de la démesure des grandes sociétés du web. Nous sommes face à des gens qui ne voient aucune limite à leurs succès financiers, à leur esprit de conquête… Les succès technologiques qu’ils connaissent les encouragent : ils sont persuadés de posséder les clefs du futur. L’hypothèse de la Singularité est à la fois la rencontre entre l’éblouissement de leurs propres exploits, l’assurance de pouvoir les démultiplier encore et aussi de les maîtriser, d’en limiter les conséquences…
Mais, ce pouvoir cache en fait une faiblesse, lié justement à la promesse bien trop forte d'un futur différent. Bref, les sociétés du web sont survendues, on le sait :
Ce besoin d’un grand récit concurrentiel va de pair avec ce sentiment de pouvoir… d’entrepreneurs dont les capitalisations représentent des centaines de fois leurs chiffres d’affaires. Pour rester dans des situations de pouvoir, ils doivent proposer un grand récit, un récit fou, exagéré, prophétique qui semble d’ailleurs toujours plus développé. « On lève de l’argent avec un récit de disruption et de transformation du monde très élevé », qui s’apprend d’ailleurs…
Article long, mais à lire, donc (et peut-être le bouquin dont il est question)
via : https://twitter.com/MaliciaRogue/status/879293700551172096
Oulà. Je n'ai jamais vu le « Monde du Silence » de Cousteau, mais j'en avais l'idée d'un film plutôt écologiste, limite bohémien, à base de « les poissons sont gentils, c'est nos amis ». En réalité, une dégueulasserie d'un autre siècle.
C'est aussi une preuve que la prise de conscience, bien que lente, se fait quand même. C'est pour positiver un peu ;)
Très drôle : l'analyse plutôt critique du dernier Star Wars par l'odieux connard. Où l'on constate que le scénario n'a pas bougé d'un poil. Amusant.
(spoil inside)
Oh, my god. Il est 1h47 et j'ai ri. Ri si fort : une critique du dernier bouquin de Christine Angot. À mourir (de rire).
via : https://twitter.com/MaitreMo/status/641181711510949890
Une vive critique du déroulé judiciaire de l'affaire dite de « Tarnac ». Une réminiscence des glorieuses années Sarkozy et de sa comm' gouvernementale (sans oublier les pressions impardonnables sur la justice…). Alliot-Marie, tu manques à personne.
Au passage, je suis content qu'au moins un journal ne tombe pas dans ce piège des plans comm' en matière judiciaire. Ce piège qui nous entraîne au fond depuis plusieurs années.
Je n'aime pas Bruno-Mazure, mais là il fait le procès de « l'information » actuelle (notamment en continue) et en se basant sur ses propres erreurs lorsqu'il était à leur place.
Intéressant donc.
via : https://twitter.com/ProfesseurBang/status/557272426971947009
Pas faux.
« @DevilleSy: #1erAvril : le seul jour de l'année en France où les lecteurs ont une lecture critique des articles pour déterminer s'ils sont vrais ou non »
Un bon article pour démonter l' « analyse » et l'interprétation par la presse d'une étude scientifique.
Ça rappelle les fondements scientifiques, et ça critique pas mal le journalisme actuel. Je valide totalement ce billet.
Journaliste : personne qui analyse une information, décortique les faits, met en perspective … #LOL
Un court métrage documentaire expliquant pourquoi il ne faut pas acheter de tomates. C'est bien foutu, un peu sur le modèle de l'île aux fleurs (que j'ai volontairement linké juste avant : http://foualier.gregory-thibault.com/?aFexIQ).
Un peu de NSFW dans la vidéo.
Bref, un documentaire très critique et très satirique.
via : https://twitter.com/antoniniommi/status/484273705401729024
Très très bon : « The Colbert Report » à l'attaque de Thomas Piketty et son ouvrage « le Capital au XXIè siècle ». Drôle.
Très bonnes réponses de l'intéressé anyway.
Au passage, j'ai acheté ce bouquin (après avoir lu il y a deux ans « Pour une révolution fiscale » avec E. Saez et C. Landais) mais … il fait 1000 pages sans illustration. Je vais probablement le lire dans le courant du XXIIème…
Des dessins très satiriques et très percutants.
Triste constat sur notre vieux pays, un peu sclérosé.
Une analyse très intéressante de "Demolition man"
Sebsauvage : « Petit topo sur le film "Demoliton Man" qui sous couvert d'un film d'action un peu gras est en fait une critique violente de notre société... une critique horriblement prophétique. :-( »
Un article assez sarcastique sur la publicité. C'est drôle mais déjà vu (ça déferle depuis "99 francs"). On n'apprend pas grand chose, mais une fois de plus, ça permet de recontextualiser la publicité (qui n'est au fond qu'une gigantesque merde) et nos modes de travail et de communication.