Chapitre bonnes nouvelles, il en faut : une belle avancée dans notre droit, après une dure bataille, gagnée pour la culture des semences libres, hors catalogue.
C'est un p'tit bout du catalogue des variétés qui tombe, en attendant qu'il tombe complètement, mais c'est déjà une avancée notable en ces temps d'obscurantisme. Bravo !
« Surproduction - Pommes retirées du marché et vouées à la destruction, Cavaillon 1990 »
Chaud. Je me demande combien de milliers de tonnes de pommes ça représente.
Périco Légasse :
« Le représentant de l'agriculture française, Monsieur Xavier Beulin, président de la FNSEA qui négocie aujourd’hui avec le ministre, est président de la société Protéol, une multinationale qui est propriétaire de groupes agro-alimentaires. Ce Monsieur importe avec sa société Farmor à Guingamp, du poulet industriel brésilien qu'il vend à la Grande Distribution.
Il envoie, de la main gauche, des commandos de producteurs de volailles dans la détresse faire le coup de force, et de la main droite, il importe du poulet brésilien qui ruine ces mêmes producteurs. Et c'est ce monsieur qui négocie avec le ministre. Comment voulez-vous que ça marche ?
Ce pays tourne par dessus tête… »
Il faut lire cet article sur la variété des espèces en agriculture. Notamment pour voir ce graphique : http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/assets/image/2015/05/captureddd_0.jpg
Shorter : le catalogue c'est la merde.
Très intéressant cet article : une méthode de germination et de culture des plantes qui visent à les laisser se défendre un maximum.
Du coup, pas d'eau, pas d'intrants, rien. Tout repose sur le choix des plantes et la germination.
« C'est pas sur le bio qu'il faut écrire "bio". C'est sur la merde qu'il faut écrire "merde" »
uhuh
Un article sur l'erreur méthodologique de comparaison des rendements en agriculture bio versus conventionnelle. C'est intéressant d'un point de vue statistique et de modélisation, mais ça reflète également des problèmes de notre système : les modes de publication scientifique, la politique agricole, etc.
« En bio, les paramètres n’ont de sens que dans leurs relations mutuelles et varient toujours de façon combinée. Par conséquent, faire varier « un unique paramètre » dans un système biologique signifie très exactement nier ce système, le détruire, le trahir. »
Autrement dit, le conventionnel c'est faire pousser une plante, et le bio, s'occuper d'un système (dans le sens technique du terme)
Encore autrement, et comme c'est dit dans l'article : « la bio, ce n'est pas le conventionnel "moins" la chimie »
Alors ça c'est grandiose.
Lisez les retweets de @Biocoop de haut en bas… surprise !
Derrière, le message est clair : réutilisons ce qui ne sert plus.
via : @brouberol
Un court métrage documentaire expliquant pourquoi il ne faut pas acheter de tomates. C'est bien foutu, un peu sur le modèle de l'île aux fleurs (que j'ai volontairement linké juste avant : http://foualier.gregory-thibault.com/?aFexIQ).
Un peu de NSFW dans la vidéo.
Bref, un documentaire très critique et très satirique.
via : https://twitter.com/antoniniommi/status/484273705401729024
Une bonne chose, signalée par Drapher sur Reflets : on peut désormais voir qui touche quoi de la PAC (politique agricole commune). Et c'est pas joli joli…
Il a raison de s'offusquer. J'attends avec impatience la fin des subventions dans pas mal de domaines, mais en particulier dans l'agriculture. Il faudrait que j'en explique un jour tous les effets de bord.
Des maïs tous plus étranges les uns que les autres.