Le mec qui se fait épingler pour avoir utilisé son IRFM pour se payer cinéma, vacances au club med', télévision (5000€), parties de golf, etc. explique OKLM que si on contrôle ses notes de frais, on pourra voir qu'il bouffe au 3 étoiles du coin, qu'il invite tel ou tel industriel, etc.

J'ai une véritable admiration pour les détendus du slip dans son genre, les Balkanies. N'avoir aucun soucis à s'avouer corrompu jusqu'à l'os, détourneur de l'argent du système, et franchement ne jamais en payer les conséquences, c'est beau ! On dirait du Mozart.

Décontractés du gland, on viole maintenant la loi en toute décontraction, y compris face à des journalistes.

Incroyable article de Mediapart, qui relate tous les cas de détournement d'argent publique qu'ils ont découverts dans les deux assemblés. La liste est longue, elle commence ainsi :

Culturellement, on part de loin. Ici, le peuple est prié de croire que ses représentants sont honnêtes par essence. Qu'ils n'escamotent jamais un centime, par principe. C'est d'ailleurs écrit dans le Code général des impôts : les quelque 6 000 euros mensuels versés aux parlementaires en plus de leur salaire pour couvrir leurs frais de mandat (la fameuse IRFM) « sont réputés utilisés conformément à leur objet ». Peu importe que Mediapart ait révélé que Jérôme Cahuzac dépensait cette enveloppe chez un fabricant de hammams, que sa collègue Marie-Hélène Thoraval (LR) la siphonnait pour une croisière en Méditerranée, ou Bruno Retailleau (LR) pour un chèque au candidat Sarkozy, ou encore Yves Jégo (UDI) pour son micro-parti… L’utilisation de ces fonds ne peut « donner lieu à aucune vérification de la part de l’administration ». Les parlementaires français ont réussi l’exploit d'inscrire leur probité présumée dans la loi. Dès lors, pourquoi se gêner ?

Longue liste. Qui pourrait croire cela possible dans une démocratie ?

J'enrage !

Comment c'est possible que les intérêts puissants soient si relâchés du gland qu'ils puissent faire un truc pareil : demander à un ministre de censurer des travaux de recherche publique qui ne leur plaisent pas.

Et par rapport aux scientifiques du comité en plein conflit d'intérêt, il faudrait faire respecter un principe simple (scientifique ou non d'ailleurs) : tu choisis au début de ta carrière dans un domaine si tu vises le publique ou le privé ; impossible d'être à cheval entre les deux. Ainsi, ça justifierait l'emploi garanti et éviterait ce genre de déconvenue.

Et ben, le projet "Les Républicains" envoi du lourd encore :(…
Il faudra traquer la fraude sociale à donf, la "fraude à l'asile" aussi, mais pour ce qui est question de la fraude fiscale (celle qui nous tue réellement à petit feu), les agents pourront travailler que depuis leur bureau, et seulement s'ils ont déjà recueilli toutes les preuves.
Bon, c'est très con, mais fallait pas attendre plus. Ça vient quand même des gogoles de LR…

via : https://twitter.com/ellensalvi/status/751068081275957248

Je mets ici la première phrase de cet article « Alors qu’elle était ministre de l’intérieur, où elle a pris toute une série de mesures en faveur des casinotiers, Michèle Alliot-Marie et ses proches boursicotaient sur des titres directement liés au secteur des casinos. » et on se demande si ça les fait rire tout ça ?
Non mais, que faut-il faire ? Ressortir la guillotine ?
La copine de Ben Ali… Putain.

Comparaison fraude sociale / fraude fiscale.

Je viens de voir ce reportage sur ARTE. Ce qui confirme plusieurs points :

• Arte reste l'une des seules (la seule ?) chaîne d'information sur la télévision française (jetez juste un coup d'œil aux programmes proposés actuellement en replay : tous les sujets actuels = de notre monde contemporain). Du bon journalisme, qui place les faits en perspective, innove, creuse, enquête et ratisse large. Vous entendrez très peu parler de faits divers…
• La fuite fiscale est le gros problème de l'époque, qui a conduit à la perte de pouvoir des populations sur leur propre état.

Bref, je recommande chaudement.
blanchiment