« François Hollande ne préconisait-il pas lui-même, dans Le Monde du 15 juin 2011, de "laisser une plus grande place aux partenaires sociaux dans la définition et l’élaboration des normes sociales" ? »
Putain… Sans déconner, c'est une connerie sans nom. Enfin, une connerie non, ce serait penser que Hollande est juste abruti. En réalité, il est parfaitement conscient de ce qu'il fait. Le code du travail établi une relation entre les entreprises et les salariés de ces dernières. Le fait qu'il existe un ensemble de règles figées par l'état et non négociable est là pour éviter les déséquilibres de puissance qu'on rencontre surtout dans certains secteurs. Le découdre, c'est donc rendre certains salariés sujets complets de leur entreprise.
Et les négociations sociales alors ? Bullshit je dis. Exemple : lorsque je bossais en intérim, pendant mes études, on m'a proposé de faire des inventaires de nuit et en weekend. Payés combien ? SMIC horaire. Sans surcoût lié à la nuit, au travail en équipe, au dimanche, etc. Tout simplement grâce à la convention collective applicable. Mais c'est facile dans ce secteur de signer n'importe quoi, lorsque l'on sait que les inventaires sont réalisés uniquement par des salariés temporaires (donc, pas de force salariale au moment de la signature). Supprimer le code du travail, c'est généraliser ce genre de chose.
via : https://twitter.com/ThierryBeysson/status/639166590349639682
Très beau, et analyse assez juste. Je ne parle pas des aspects sécurité / ANSSI, mais plutôt du carcan administratif qui bride tout … jusqu'à la conclusion : « il faudrait aussi arrêter de sans cesse se reposer sur l’État, et prendre ses responsabilités : c’est aux acteurs d’agir, pas d’attendre que ça vienne à eux »
Article intéressant (pas pour son titre) mais pour son explication du phénomène « biface business »
Extrait :
« Dans les entreprises « bifaces », c’est bien plus compliqué. Il y a deux prix à fixer pour optimiser le chiffre d’affaires. Souvent, les entreprises sacrifient un marché (en renonçant à tout bénéfice, voire en acceptant une perte) afin de maximiser les profits sur l’autre marché.
Un fabriquant d’annuaire le distribue gratuitement pour maximiser le profit tiré des annonces.
Une boîte de nuit sépare son marché en deux : gratuité pour les filles, prix fort pour les garçons.
Visa accorde des cartes de crédit gratuitement aux clients finaux, et fera son beurre sur les commerçants.
Amazon vend son téléphone moins de 1 dollar (sacrifiant son chiffre d’affaires sur ce dernier) en vue de conquérir suffisamment d’utilisateurs pour conquérir l’autre marché, celui des applis.
Un salon commercial fixera un prix élevé sur les exposants, ce qui permettra de fixer un prix bas sur les clients, et donc de garantir une fréquentation importante (ce qui au final bénéficie aux exposants). »
J'suis 100% compliant avec Korben sur le coup.
Shorter : pour contrer les géants, va falloir se sortir les doigts.
Du bon grand n'imp' de management à la con.
Que les gens qui suivent ces conseils s'étouffent dans des torrents de vomi.
via : https://twitter.com/Jaddo_fr/status/473986339428253696
Un dessin expliquant le traité transatlantique, a.k.a. TAFTA.
Tout cela a l'air si gros que je me demande si ce n'est pas faux…
Uhuh, true story.
Du vécu.
Que dire ? Tout donne à gerber dans ce texte : le geekisme soit-disant pas pour les filles, la fiction habituelle "notre diplôme, c'est pour devenir chef de projet", ou encore "programmer ça sert à rien en informatique, vous vous êtes les chefs", etc.
J'y vois le problème majeur de l'informatique et de l'innovation en France : on est un pays où il faut être "chef" (mais de quoi ?) où on apprend à l'école à devenir "chef de projet" (vaste blague, c'est un métier de terrain).
On forme souvent des crétins imbus, et on considère que la création de valeur, le vrai travail (de l'informaticien, de l’artisan ou autre) c'est pour les nazes barbus qui sont rien que des petites merdes. En France, il faut être au dessus des autres. Pays sclérosé.
Et Gates ? Et Jobs ? Et Page ? etc. C'étaient pas des geeks ? C'étaient pas des créateurs de valeurs ? Leurs entreprises ont bien marché parce qu'ils savaient utiliser OpenProject ?
Heureusement, ce discours tient de moins en moins, y compris, j'ai l'impression, par les étudiants.
Créez !
via : @brouberol alias Balthazar Rouberol, ancien INSAien et connaissance.
Un très bon avis de Glazou (ou Glazman ?) : non, aucune entreprise (ni quoique ce soit) est impossible à concurrencer.
Mon résumé perso : il suffit de créer de la valeur, ou juste une valeur différente, une façon de faire différente ou encore un service/produit plus pratique ou innovant pour faire chuter un géant. Le jour où Google stop l'innovation, et c'est ce qui est en train d'arriver, ils disparaîtront. Aucune fidélité acquise des clients.
Un vrai risque juridique pour les SSII.
Et un droit enfin reconnu !
Youhou !!!
Une bien belle action. Faut l'aider cet homme. À nos niveaux.
Pour ma part, j'ai pas grand chose à faire pour aider, malheureusement, mais d'autres le peuvent.
OVH il y a 13 ans… La société a bien changé !
Rubrique de sexisme un peu plus qu'ordinaire : des femmes virées ou mutées pour avoir été trop jolies / attirantes.
Faudrait juste expliquer que pour les imbéciles qui ne savent pas se retenir / se contenir, la beauté n'est pas déterminante.
Le « plafond de verre » en une image. Ou comment une entreprise composée quasi-exclusivement de femmes a, à sa tête, les seuls hommes de l'entreprise…
J'ai vu ça des dizaines de fois. Dans les assos, les maisons de retraite, les hôpitaux, les pressings industriels, etc.
Incroyable. C'est la première fois que je tente d'utiliser le service Exchange ActiveSync sur mon téléphone (perso je précise). C'est totalement dingue :
En fait, je suis partagé entre admiration et agacement. Admiration, parce que c'est assez dingue qu'une appli de syncro (mails/calendar/etc.) puisse faire ça. Et la façon dont ça marche. C'est certainement très pratique à l'heure du "BYOD" [Bring Your Own Device]
Cependant, c'est hyper intrusif, et le périphérique (perso à la base) devient presque un périphérique de l'entreprise. On perd le contrôle sur son propre périph.
Je laisse donc tomber cette configuration, et pour ma part j'vais plutôt tenter de choper un BlackBerry de l'entreprise. De toute façon, ce n'est peut-être pas une bonne chose que de mélanger pro et perso.
D'après Ernst & Young il serait moins cher et moins compliqué de créer son entreprise en France que partout ailleurs dans le monde. Et on serait aussi les meilleurs en terme d'éducation et de formation.
Tout ça me trou le cul. Mais bon, si c'est Ernst & Young qui le dit…
Pour une fois que J.M. Messier ne disait pas une merde…
Article du JDN qui nous rappelle que la grande entreprise est en voie de déconfiture et que l'heure de l'individu est née. C'est pas trop tôt.