Les constantes Oméga de Chaitin sont des nombres extraordinaires de par leur propriétés. Ils sont non calculables & aléatoires mais peuvent servir à beaucoup de choses.
Bon, je reste flou ici, mais si on s'intéresse à la théorie de Turing / calculabilité / complexité, je recommande vivement cet article.
Il y est aussi question de théorème de Gödel et donc d'incomplétude des théories mathématiques. Et, résultat très surprenant : bien qu'une telle constante soit incalculable et aléatoire, son existence permet de tirer des conclusions (propriétés) mathématiques intéressantes (quantification des problèmes décidables, rôle du nombre d'axiomes sur la complétude, etc.)
Bref, ami-e matheux-e / informaticien-ne, je te recommande cet article.
Lecture intéressante sur le trie des couleurs. C'est-à-dire la projection d'un espace vectoriel multi-dimensionnel sur un autre à … une seule dimension… (c'est donc perdu d'avance, right?).
Mais l'intérêt, comme avec tous les problèmes non-résolvables ou difficiles (NP-Hard, NPc) c'est plutôt : comment malgré tout trouver une solution satisfaisante pour mon problème donné.
Je conseille la lecture donc.
Un billet fort intéressant de Jaddo : au delà de sa gueulante, bien légitime, elle décrit indirectement le système aveugle que nous avons aujourd'hui.
Oui, il faut faire des économies. Oui, parfois il faut trancher dans le vif. Bien sûr que c'est désolant et dommage, etc. Mais ce qui rend le système aveugle, c'est la frappe aveugle : demander aux médecins du dernier décile en terme de nombre d'arrêts maladie d'en faire moins, c'est frapper aveuglément.
Précisément c'est un manque de justice. La justice est la prise en compte des différentes caractéristiques pour adapter une mesure ou une action à un corps. Donc, ne pas prendre en compte les situations particulières et souvent défavorables de ces 10% là, c'est manquer de justice, et donc créer de l'injustice.
Un juste travail aurait été d'étudier la distribution de façon beaucoup plus large, afin de cibler au mieux. Mais ça prend du temps, et qui s'en souci ? Désormais, les politiques sont dirigées par le chiffre "final", c'est-à-dire celui reflétant le moins la complexité d'une situation.
« tel phénomène a baissé de tant, tel autre a augmenté d'autant, etc. »
Ce manque de travail je l'ai dit, c'est de l'injustice, mais au fond un manque d'humanité profond si l'on comprend la relation causale entre l'étude, la prise de décision, l'action et la réalité sociale qui en découlera.
Bref, vivement la révolution. Elle devra passer par la destruction du mythe de la simplicité. Rien n'est simple certes, mais rien n'est compliqué. Tout est complexe, ç'tout.
Je l'ai déjà dit ici, mais il faut glorifier la complexité et détester la simplicité et l'unicité. Ce formidable texte de Thierry Crouzet (que je ne connais pas) l'explique clairement : « Manifester par millions, s’affirmer comme nation est d’une certaine manière incompatible avec la volonté de maintenir et de développer la liberté d’expression, c’est-à-dire une gigantesque diversité qu’ensevelit le mouvement unitaire d’un jour. »
À vos claviers.
Bonne vidéo pour expliquer la situation complexe qu'est la crise du logement. C'est pas mal sourcé (cf. fin de la vidéo)
Bref : pas facile de se sortir de cette situation … à moins d'oser prendre des responsabilités politiques, mais ce n'est pas demandé en échange de la solde, hein ?
OH ! IMBA ARTICLE !!!!
Cet article montre, d'une certaine façon, la primauté du cerveau humain sur tout le reste.
Je m'explique : la nature, comme on le voit dans cet article, est — si l'on accepte l'hypothèse de Planck — limitée par deux nombres :
Mais le cerveau, parce qu'il permet, par l'imagination, d'imaginer des possibilités (donc des choses qui ne sont pas des évènements réels) peut aller bien au delà. Par exemple, les Maths (je mets une majuscule pour l'occasion). Les maths ne sont pas une science de la nature. Les maths n'existent pas dans la nature. En fait, les maths sont une science constructive, c'est-à-dire issue du cerveau. Et c'est pourquoi on peut utiliser dans les mathématiques, des nombres bien plus grands que celui de tous les évènements de l'espace-temps aujourd'hui (et déjà parce qu'on est capable d'imaginer le futur…). La « preuve » dans cet article. CQFD.
Bref. Pendant mon voyage au Brésil, un ami enseignant-chercheur à l'université Fédérale du Minas-Gerais (état au Nord de Rio) m'a permis de parler à ses étudiants de ce qui est calculable par un ordinateur (ce qu'on appelle la calculabilité, suivant la théorie de Turing). Et surtout de la difficulté de le faire (complexité) ou simplement de sa possibilité (décidabilité algorithmique). Et de comparer ça avec le cerveau (en quelque sorte, l'objet du cours).
-> Mais maintenant que j'ai lu cet article, j'ai une confirmation supplémentaire de ce que je pense au départ : le cerveau humain possède une « puissance » qui dépasse de très loin toute sorte de mécanisme réel existant (ou qui n'existera jamais ; prenons le pari)
Aussi, je vous conseille absolument de lire les commentaires sous l'article. Il y a des ajouts très intéressants sur cette histoire de « grand nombre utile »
via : https://twitter.com/Zythom/status/460738775069769729
EDIT : j'ai rajouté la source de cet article : Zythom, qu'il faut suivre si vous avez un twitter / bridge.
EDIT : PA me signale : http://www.smbc-comics.com/index.php?db=comics&id=3350
Époustouflant.
15 algorithmes de tri à voir et à entendre. Il y a une version ralentie de la vidéo, pour comprendre.
C'est beau, et très intéressant d'un point de vue "fonctionnement global" ou "heuristique"