Super texte qui m'aide un peu à comprendre ce qui nous arrive. Ce sentiment d'être acculé, que tout part en couille, qu'on ne sait pas quoi faire et s'il faut faire quelque chose, et que de toute façon on y arrive pas, et qu'un jour on veut devenir Che Guevarra, le lendemain Bill Gates.
Le capitalisme absorbe tout, et limite le mouvement.
Et en même temps personne ne veut admettre que le modèle de normalité que les gens ont en tête – le plein emploi, le pavillon et les deux bagnoles, justement, la famille nucléaire et productive, l’ordre, l’industrie triomphante, bref le giscardpunk – que cette société-là ne reviendra plus, n’a sans doute jamais existé autrement que comme horizon, et n’a de toute façon jamais été souhaitable.
Bref, à lire.