Y a vraiment quelque chose qui merdoie dans le capitalisme. OK, on aurait gueulé si quelqu'un recevait une prime pour réaliser un plan social, et ce serait bien normal.
Mais la finance a ça de balaise qu'elle arrive à jouer sur plusieurs bandes. En réalité, la ministre Muriel Pénicaud a réalisé une plus-value de plus d'un million d'euros en une journée, non à cause d'une quelconque prime au moment du plan social, mais par le jeu de revente de stock-options dont la valeur a flambé avec l'annonce du plan.
En bref, c'est pas l'entreprise, c'est la bourse. Parfois, c'est l'inverse, le système est 'achement bien foutu quand même.
N'empêche, à la fin, légal ou pas, je vois pas comment cette dame peut continuer de nous expliquer comment on doit rester pauvres et précaires.
Je ne sais pas à quel point tout ceci est vrai, mais le cas échéant, il faut voir cette série de tweets de Caroline de Haas, une militante (féministe notamment) en pointe de la lutte contre le projet de loi "travail" (les guillemets s'imposent).
Travail des mineurs, travail nocturne, temps de déplacement à titre professionnel, etc. Bref, une jolie loi.
via : https://twitter.com/_BuffyMars/status/700312224724840448
Ahah.
Bon, sans déconner. J'suis allé voir ce film de François Ruffin. Courrez le voir. C'est tout simplement génialissime, on rigole pendant les deux tiers du film.
C'est surtout une grosse prise de conscience : celle que les empires sont bien plus fragiles qu'ils ne le laissent paraître, et que le pouvoir est encore bien plus dans nos mains que ce que l'on a appris à croire.
Ce film, s'il sort en DVD, je l’achèterais.
La lutte des classes n'est pas du tout terminée comme on peut l'entendre parfois. Non seulement elle n'est pas finie, mais elle n'est pas encore totalement perdue.