Les règles en matière de surveillance, fouille des bagages, palpation de sécurité. Où l'on apprend que beaucoup d'agents sont dans l'illégalité, et certains décrets attaquables.
via : https://twitter.com/blog83629/status/857000709589434373
Le patron de #Whirlpool gagne autant que tous les salariés réunis, mais ce sont eux qui sont "trop chers". #LEmissionPolitique
What the fuck, si c'est vrai c'est terrible. Ce monde est devenu fou.
En ce moment, les télévisions s'y donnent à cœur-joie sur la manipulation des statistiques et des sondages pour leur faire dire ce qui les intéresse.
Par exemple ici (je place les images pour les allergiques à Twitter). Observez bien ces barres, et voyez vous-même le problème :
via : https://twitter.com/Bouletcorp/status/850684940039671810
L'inefficacité totale de la justice (lorsqu'elle est dépendante d'un exécutif).
Pfiou, c'est ainsi qu'est rendue la justice dans les comparutions immédiates. Histoire qui m'a fait me tirer les cheveux du début à la fin. Outrageant.
Les comparutions immédiates précisément, sont la moisissure de la justice. Triste.
À lire et écouter absolument.
Les mots, "bamboula", ok ça doit pas se dire, mais ça reste encore à peu près convenable.
Va chier sale merde.
Merci à la journaliste pour sa réaction immédiate : « nan. »
via : https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/829746208897978369
Je me permets de coller ça ici (notamment pour les allergiques à Facebook). J'espère que le consentement est implicite. C'est la réaction de Christiane Taubira sur la présidence Trump. C'est à lire, une fois de plus.
Du danger de l’ignorance
Le pire serait de nous y habituer. Parce que chacun de ses actes, chacune de ses éructations digitales, de ses vociférations plus courtes encore, ‘’The world is a mess’’, tout ce tintamarre à syllabes avares, ne font qu’épaissir le trait de son caractère grossier, de ses lubies, de ce mode de gouvernement sans pensée, tout ce fatras mental que nous avait déjà révélé sa campagne.
Ignorance. Il veut faire payer par le Japon les charges de la base américaine d’Okinawa. Déjà fait. Il veut remettre en question l’accord du Pacifique. Avantage à la Chine. Il bégaie sur Taiwan, avance puis recule sur la Crimée, radote sur le Mexique, allume des braises nouvelles au Moyen-Orient. Il semble ne pas situer l’Afrique, tant mieux peut-être, on pense à ce président sénégalais qui disait ‘la chance de mon pays c’est que nous n’avons pas de pétrole’’. Il récuse le piratage informatique, fasciné par une brutalité plus tranchée que la sienne. Il veut casser Obamacare, et tant pis pour ses électeurs qui bénéficient depuis peu d’une couverture sociale. Il imagine les sciences en Bureau de propagande. Réfute le changement climatique. Trépigne contre les immigrés, convulsionne contre les musulmans. Asséner des absurdités ne les a jamais rendues moins aberrantes.
Ruminations primitives, ‘’torture absolutely works’’. Et il veut repeupler Guantanamo. D’incurables obsessions le travaillent : il lui faut contrôler le corps des femmes. Décret anti-avortement. Il a un biotope et le reproduit à la Maison blanche : cette frange de millionnaires et milliardaires familiers de Wall street, rétifs à toute réglementation, très volontaristes sur l’esquive fiscale, accumulateurs compulsifs, totalement indifférents à la vie en société en dehors des clubs select.
Immaturités persistantes. Mâle dominant. Obnubilé par une chimérique Great America, celle du Ku Klux Klan, esclavagiste, ségrégationniste, sexiste, raciste, xénophobe. Hanté par la férocité de la téléréalité. Miné par une paranoïa des médias.
Nous pouvons toujours nous réjouir de la décision prise cette nuit à l’unanimité par la Cour d’Appel de San Francisco qui a maintenu la suspension de ce grotesque et funeste décret Muslim ban, indéfendable. Les trois juges ont motivé leur décision par la nécessité de ‘’protéger l’intérêt général’’ contre une administration ‘’qui n’a pas démontré le risque de graves atteintes à la sécurité nationale’’. Il y a sans doute là un signe de courage moral et de préséance du droit, malgré les menaces et invectives.Nous pouvons aussi compter sur les contre-pouvoirs, bien qu’ils soient plutôt réduits au Congrès à pratiquer l’obstruction provisoire ; qu’ils soient assez muselés institutionnellement, malgré quelques actes symboliques et signifiants accomplis par des figures démocrates comme John Lewis, ou le sursaut des sénatrices républicaines Lisa Murkowski et Susan Collins. Nous pouvons tabler sur la conscience et la résistance de ministres intérimaires, comme Sally Yates et de hauts fonctionnaires comme Daniel Ragsdale. Nous pouvons escompter une parole et une action libres de magistrats ; nous consoler avec la société civile qui retrouve le goût du pavé. Tout cela peut advenir et advient déjà. Nous savons que ces femmes et ces hommes portent l’honneur de tous ceux qui savent que l’Amérique est grande lorsqu’elle est démocratique et conviviale, plutôt que peureuse, injuste et vulgaire. Rien de cela n’atténue les risques inhérents à la maîtrise de l’appareil d’Etat par un président inconséquent, et à sa confiscation par une caste de magnats qui n’ont que la compétence d’un égoïsme lucrativement performant et la légitimité des courtisans.
Ne comptons pas sur ses excès et ses contradictions, ni pour faire réfléchir ceux qui l’ont porté au pouvoir, même s’il n’a pas gagné le suffrage universel, ni pour refroidir ceux qui, ici et en Europe, veulent se perdre et nous perdre dans les vicissitudes que préparent des démagogues dits populistes. Car ce n’est pas un duel entre la déraison et la raison, il n’est pas question de rationalité, de cohérence, de justice, de pertinence, mais de colère, de rage, de frustrations, d’une volonté de revanche et d’un fort désir de destruction. Et tant pis si la terre brûle. Négligents ou impuissants, nous répondons de l’état du monde. Nous ne serons donc jamais innocents de laisser le monde entre leurs mains. Ils le défont sous nos yeux, y injectent plus de périls qu’il n’en porte déjà.
C’est bien ce qui se tisse, de fil en fil. Le pire serait de nous y habituer.Christiane Taubira
Le tableau qui fait mal : les inégalités homme/femme, principaux indicateurs. C'est une étude de l'INSEE.
via : https://twitter.com/MouvementUtopia/status/828757427516489729
C'est quoi le racisme aujourd'hui ? Les gens qui parlent dans ce reportage par exemple. Énorme de connerie.
Ça va donner de l'eau au moulin de SebSauvage sur son désamour de Twitter, mais cette vidéo est assez intéressante. Jon Ronson parle de l'humiliation publique qui existe sur Twitter, et ses conséquences. Mais il rappelle aussi l'historique du réseau, son bon côté : l'outil a donné un pouvoir et une voix à des gens sans pouvoir et sans voix. Et dans tout système de pouvoir, il y a un abus de pouvoir.
J'aimerais citer une parole :
Pendant 30 ans j'ai écrit des histoires d'abus de pouvoir, et quand je parle des gens puissants dans l'armée ou dans l'industrie pharmaceutique, tout le monde m'applaudit. Dès que je dis : « Maintenant, nous sommes les gens puissants qui abusent de leur pouvoir », les gens me disent : « Vous devez aussi être raciste. »
Ou encore :
Je pense que certains étaient vraiment fâchés, mais pour les autres, c'est parce que Twitter est une machine d'approbation mutuelle.
via : https://twitter.com/Margauxlergo/status/825977000431124481
Woké… Le mec reçoit la médaille du meilleur apprenti en menuiserie de France, et il reçoit une OQTF parce que son parcours scolaire montre qu'il n'est pas « motivé »…
Où va la France ?
via : https://twitter.com/AgenceCAPA/status/818944761981714433
Contrairement aux croyances populaires, on travaille plus en France que dans beaucoup de pays comparables d'Europe (mais beaucoup moins que dans le reste de l'OCDE). Surtout, c'est les allemands qui arrivent en queue de peloton, ça me fait drôlement rire.
Et c'est une enquête de l'OCDE qui délivre une nouvelle fois ce message.
via : https://twitter.com/gduval_altereco/status/817797850021117952
J'ai lu en diagonal, mais surtout pour les graphiques : explications en données de comment le monde va de mieux en mieux. Et oui !
(bon, ça parle seulement des grands sujets sociétaux, et le malheur se cache parfois dans les détails)
via : https://twitter.com/FlashCordon/status/811971145574608896
Intéressant : comment un bouquin a changé la société des États-Unis (et son organisation politique) en 1906.
Sommé de s'expliquer par l'ordre des médecins, voici comment un médecin justifie une agression islamophobe sur une femme portant un foulard.
Mon dieu, le mec a juste oublié son métier. Qu'il aille chier.
Ça tombe au moment où je fini de lire "Les brutes en blanc" de Martin Winckler sur les maltraitances médicales.
Déjà notons que les féministes se trompent de combat. C'est un peu notre hobby. Qu'on parle de places en crèche, d'égalité salariale, de publicités humiliantes, de harcèlement, de violence domestique : on passe notre temps à se tromper de combat. J'aimerais par conséquent qu'on vienne nous expliquer un jour où est le vrai combat, histoire de gagner du temps, car personne n'aime donner des coups d'épée dans l'eau. Au passage, on nous expliquera quel est ce fameux combat unique dans lequel nous sommes engagées parce que j'avais l'impression que la liste était longue, donc qu'on parlait de combats, au pluriel.
Mouarf, jolie remise en place du concours Miss France.
Incroyable. Une mort causée par la police, un faux rapport d'autopsie (sitôt doublement contredit), une maire qui appelle les français de souche à s'armer, puis qui assigne la sœur de la victime en diffamation, puis qui demande à l'état de couvrir ses dépenses de justice. Tranquille Émile.
via : https://twitter.com/fabricearfi/status/801771170693529600
Interview du docteur Mukwege, qui parle du viol comme arme [de destruction massive], de l'Afrique, de la place des femmes dans nos sociétés, etc. Révoltant et enrichissant.
Bon, je pose ça là un peu tardivement, mais c'est peut-être la meilleure analyse que j'ai pu lire sur la victoire de Trump (sauf celui de Moore, mais qui date d'avant) et étonnamment ça vient de chez Maïa Mazaurette.
Je n'aime pas trop la plupart de ses articles (écrits un peu sous la routine) mais elle a une capacité à sortir parfois des textes hallucinants comme celui-là.
Super texte qui m'aide un peu à comprendre ce qui nous arrive. Ce sentiment d'être acculé, que tout part en couille, qu'on ne sait pas quoi faire et s'il faut faire quelque chose, et que de toute façon on y arrive pas, et qu'un jour on veut devenir Che Guevarra, le lendemain Bill Gates.
Le capitalisme absorbe tout, et limite le mouvement.
Et en même temps personne ne veut admettre que le modèle de normalité que les gens ont en tête – le plein emploi, le pavillon et les deux bagnoles, justement, la famille nucléaire et productive, l’ordre, l’industrie triomphante, bref le giscardpunk – que cette société-là ne reviendra plus, n’a sans doute jamais existé autrement que comme horizon, et n’a de toute façon jamais été souhaitable.
Bref, à lire.