Point "je me découvre" (même si mes idées politiques sont clairvoyantes sur ce Shaarli) : je me suis inscris.
Il y a déjà beaucoup de candidats présentés aux différentes primaires ou directement déclarés pour la candidature. Or, pour le moment, il n'y a vraiment que des merdes, quelques personnes avec qui je ne suis pas du tout d'accord, et enfin les exceptions.
Twitter est d'ailleurs un excellent forum pour faire un choix : il suffit d'écouter s'exprimer les différentes personnalités politiques, et accepter les torrents de boue dans la gueule. Je ne me serais pas vu voter pour elle il y a quelques temps encore, mais force est de constater que ses réflexions et ses centres d'intérêts sont bien plus terre-à-terre que tous les autres qui font la course à l’échalote (souvent raciste, histoire d'attiser la peur, donc le vote).
Peut-être y aura-t-il d'autres candidats dont je me sentirais plus proche encore, mais je reste satisfait de sa présence prochaine lors de cette élection.
P.S : l'abstention n'est pas un choix pour moi, le vote blanc ne l'est pas non plus pour le premier tour uniquement.
Super article sur Nuit Debout et les quartiers dits "populaires".
Où l'on comprend que le ton de Nuit Debout sur les quartiers est péremptoire, que les gens « appartiennent grosso modo à la même classe que moi, cela dit sans aucun mépris ni jugement : la petite bourgeoisie intellectuelle, à précarité variable. » [François Ruffin]
Et finalement, la dernière citation de l'article qui résume bien la fracture : « Ils veulent nos visages et nos sujets de conversation, mais avec leurs modalités. Il faudrait pour les contenter rediscuter de tout le travail qu'on a déjà engagé sur la nécessité de la non-mixité pour les questions féministes, sur l'utilisation du mot blanc ou islamophobie ou encore l'immigration post-coloniale. De fait, on ne peut faire alliance qu'avec des gens avec lesquels nous avons des objectifs politiques communs. On parle de politique, pas de faire du scoutisme. Ils ont sûrement de bonnes intentions, comme souvent, mais il ne faut pas se cantonner à des déclarations de principe et des prophéties autoréalisatrices. »
Aller, un p'tit coup d'déprime, un suppo et au lit. Parce que tout est dit.
via : https://twitter.com/LaFranceapeur/status/651476406564716545
Oulà… Je sais pas de quoi ça parle, mais je partage. Notamment parce que je suis d'accord avec plusieurs points :
- « il n'empêche que c'est comme ça qu'on pousse les gens à se replier sur eux-mêmes » ;
- « beaucoup de gens te suivent dans l'ombre, en silence ».
C'est vrai que c'est souvent compliqué, latins que nous sommes, d'être dans l'échange apaisé. J'ai bien conscience qu'il faut que je change là-dessus (je pense que j'ai commencé, mais pas dans le bon sens, cf ce que je dis après). Ce qu'il dit sur le renfermement est très vrai : à force d'avoir des débats enflammés, on finit par ne plus souhaiter partager, dans la crainte que ça arrive. Et depuis quelques temps déjà, je constate que je bypass de plus en plus souvent des explications sur des trucs que je pense. Je crois d'ailleurs que c'est très répandu dans la société française, notamment sur un sujet chaud : la politique. Clairement, les gens n'osent plus aborder le sujet. Chacun pense et s'excite dans son coin. Et du coup, la démocratie perd autant de points ici.
Clairement, nous avons globalement été mal éduqués sur ce genre de points. Nous sommes des polémiqueurs (ce qui n'est pas insultant tant que ça reste en dehors des attaques personnelles).
Bref, j'espère que tout ça va s'arranger (bien que je ne sache toujours pas de quoi ça peut parler, et que globalement je m'en fous : je participe à Shaarli de façon assez isolée : je réponds peu aux autres personnes, je publie pas spécialement pour qu'on me lise, mais surtout pour conserver)
Une fois n'est pas coutume, je participe : bravo pour ce texte sensible et intelligent. Bisou.
Hossein Derakhshan, blogueur iranien, sort de prison qu'il a purgé à cause de ses écrits sur Internet. 6 ans après, il fait un bilan d'Internet, de sa centralisation, des idées, de sa ressemblance à la télé, etc.
À lire.