Le mec qui se fait épingler pour avoir utilisé son IRFM pour se payer cinéma, vacances au club med', télévision (5000€), parties de golf, etc. explique OKLM que si on contrôle ses notes de frais, on pourra voir qu'il bouffe au 3 étoiles du coin, qu'il invite tel ou tel industriel, etc.
J'ai une véritable admiration pour les détendus du slip dans son genre, les Balkanies. N'avoir aucun soucis à s'avouer corrompu jusqu'à l'os, détourneur de l'argent du système, et franchement ne jamais en payer les conséquences, c'est beau ! On dirait du Mozart.
J'adore ce tweet qui balance ces images :
Puis qui commente :
Quelqu'un peut leur faire un tuto sur le fonctionnement de la vie des gens normaux svp ?
J'ai aussi lu ailleurs un commentaire qui disait en substance : « Ils nous parlent de startup-nation et d'entreprise en permanence mais ils rechignent à faire des notes de frais »
Le voile est levé !
Même le règlement intérieur du groupe LREM présidé par Richard Ferrand donne un goût de déjà-vu en politique, obligeant les députés macronistes à suivre les consignes de vote du groupe, à ne pas évoquer ce qu’il se dit en réunion de groupe et à… ne pas collaborer avec les autres groupes parlementaires.
[…]
Comme l’a aussi montré Marianne, le parti d’Emmanuel Macron est "en passe de devenir… le moins démocratique de France" avec un mouvement sans élections internes ou presque et dirigé principalement par les élus. Loin des militants. Un nouveau monde.
via : https://twitter.com/leLab_E1/status/885030849007190016
Pouvez-vous me dire comment il faut présenter le texte sur l'état d'urgence ? Et, surtout, quand vote-t-on les décrets ?
C'est une blague, nan ?
via : https://twitter.com/JeremyChevreuil/status/885126120412246016
Brillant article qui m'a bien fait rigolu :
Typique des bullshit jobs modernes, le travail du député LREM est profondément ancré dans son siècle. Comme tous les métiers inutiles, il ne fait aucun doute que ces députés seront tôt ou tard remplacés par des algorithmes: n’importe quel bot Facebook est plus évolué technologiquement qu’un parlementaire En Marche.
Au delà de la boutade, je ne suis pas toujours fan, et même assez critique sur la politique façon France Insoumise, et l'article explique peut-être pourquoi :
À l’Assemblée, les députés FI ne servent à rien («évidemment» qu’ils ne servent à rien), ils sont minoritaires et le savent bien. Mais sur Internet, ils seront bientôt majoritaires. Face à l’absence quasi totale du Parti socialiste dans le débat public, les séquences des députés FI à l’Assemblée représentent la vraie opposition.
Enfin, une petite conclusion assez piquante elle aussi :
Des journalistes politiques dont on se demande bien pourquoi ils ont échappé, eux, à la grande vague du dégagisme.
Bref, à lire !
via : https://twitter.com/edwyplenel/status/886097832574427136
Excellente petite vidéo de Klaire qui nous montre depuis 68, tous les « monsieur machin a été élu président de l'assemblée nationale »
Toujours pas de femme en vue, donc. Narmol.
Bon, ça date un peu et la vidéo est sur Twitter (j'suis désolé) mais cette vidéo est terrible : on y voit des députés (dont Fillon…) aller en commission en signant la feuille de présence et repartir quelques minutes après. Juste pour ne pas être pénalisés financièrement. Bordel de bite à queue.
via : https://twitter.com/Padre_Pio/status/840088231307706370
Incroyable article de Mediapart, qui relate tous les cas de détournement d'argent publique qu'ils ont découverts dans les deux assemblés. La liste est longue, elle commence ainsi :
Culturellement, on part de loin. Ici, le peuple est prié de croire que ses représentants sont honnêtes par essence. Qu'ils n'escamotent jamais un centime, par principe. C'est d'ailleurs écrit dans le Code général des impôts : les quelque 6 000 euros mensuels versés aux parlementaires en plus de leur salaire pour couvrir leurs frais de mandat (la fameuse IRFM) « sont réputés utilisés conformément à leur objet ». Peu importe que Mediapart ait révélé que Jérôme Cahuzac dépensait cette enveloppe chez un fabricant de hammams, que sa collègue Marie-Hélène Thoraval (LR) la siphonnait pour une croisière en Méditerranée, ou Bruno Retailleau (LR) pour un chèque au candidat Sarkozy, ou encore Yves Jégo (UDI) pour son micro-parti… L’utilisation de ces fonds ne peut « donner lieu à aucune vérification de la part de l’administration ». Les parlementaires français ont réussi l’exploit d'inscrire leur probité présumée dans la loi. Dès lors, pourquoi se gêner ?
Longue liste. Qui pourrait croire cela possible dans une démocratie ?