Oh mince, j'ai ri !
CHOQUÉ !
Bordel. De. Merde. Un documentaire sur la police de 1983. À partir de 10', on peut suivre un dépôt de plainte pour viol. C'est tellement abusé, le flic ne semble pas croire un traitre mot de la femme qui pourtant a l'air bien choquée, lui exprime des menaces de faire de la taule, d'expliquer alors qu'il s'agit de presque rien et enfin qu'elle devrait s'excuser d'avoir fait passer une si mauvaise soirée à son violeur ; ce qu'il finit par faire lui-même en son nom : « Madame s'excuse, je crois que vous devriez faire pareil pour n'avoir pas été très correct ».
Et hop, chassez-moi celle-la, et surtout, ne recommencez pas madame.
J'imagine le traumatisme qui s'en est suivi.
Je veux bien croire que les flics d'aujourd'hui soient pas toujours très réceptifs dans les dépôts de plainte pour agression sexuelle ou viol, mais j'ai du mal à croire qu'ils puissent faire aussi fou que dans ce documentaire.
Bref, malade.
via : https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/687226639181283328
Qu'en est-il en matière de perquisition et de liberté publique ? Et l'évolution de ces mesures exceptionnelles. Un bon billet qui fait un peu froid dans le dos, mais l'époque n'est que déchéance.
via : https://twitter.com/Proc_Epique/status/685832949963554816
Ah ouais ? En fait l'état d'urgence c'est ça : le régime de Vichy. On peut faire de la délation de quelqu'un dont la tête ne nous revient pas, et tout le procédé s'enclenche. Même s'il est un relais de la police, connu et ayant plein de témoignages favorables.
Bon par contre, si j'ai tout compris, faut quand même qu'il soit musulman ou supposé l'être. Mais n'ayez aucune crainte pour vos affaires : ce critère va bientôt disparaître aussi.
Un abus de plus du soit-disant état d'urgence.
Et ces cons qui se défendent en disant "ce n'est que la loi [sur l'état d'urgence]". Donc, pas vraiment la loi, hein ?
Pff, même pas envie de commenter.
La déclaration de la préfecture me fait mourir de rire : il suffit de lire entre les lignes pour comprendre ce que tout ça signifie.
via : https://twitter.com/avriogata/status/670925869737762816
L'histoire retiendra que, le 20 novembre 2015, soit 7 jours précisément après les attentats de Paris, un premier ministre de la république a signé un décret d'annulation de 850 k€ de crédits aux services de police et de gendarmerie de son pays.
S'il pouvait y avoir une seule preuve que les mesures actuelles sont, sinon mauvaises, à tout le moins du vent, ce serait celle-là.
via : https://twitter.com/MaitreMo/status/670258527341060096
Travail salutaire et nécessaire de la Quadrature du Net : le recensement des dérapages de l'état d'urgence. Une atteinte au principe de démocratie qu'il devrait y avoir dans notre pays. C'est d'un triste.
On dira ce qu'on voudra des caméras sur les smartphones, mais on a de plus en plus souvent affaire à ce genre de chose : des policiers qui réécrivent l'histoire pour cacher un cas de violence policière. Pris en flag par un téléphone.
Crapules.
via : https://twitter.com/LouiseFessard/status/661437856758542336
Ne pas oublier le massacre policier du 17 octobre 1961.
Il faut voir ou revoir le film "Hors-la-loi" qui raconte la guerre d'indépendance algérienne et qui se finit sur ce massacre.
Des policiers brésiliens qui maquillent une scène d'homicide. Pris en flag. Un vrai intérêt des téléphones portables avec caméra partout.
Un bon rappel des droits en garde à vue (GAV)
Et pendant ce temps là, en Suède…
via : https://twitter.com/mldd_com/status/605311979994116096
C'est humour-de-droite, donc forcément sur le ton de la caricature, mais quand même…
« Yazid, livreur de pain, tué par des flics bourrés à 4h15 du matin avait 3 enfants et 2 jobs. La France qui se lève tôt reconnaît les siens. »
Bien triste histoire.
Le mec (Sepp Blatter), président de la FIFA, est le seul du comité de direction à ne pas être dans les mains de la justice. Incroyable.
On dirait du Sarkozy. Les seconds couteaux, business as usual.
EDIT : correction du nom de Sepp Blatter
Voilà où l'on en est : un joli cas de discrimination au contrôle des papiers. Et s'il n'y avait pas eu d'avocat dans le coin ?
Il faut rappeler qu'un contrôle d'identité ne peut absolument pas avoir lieu n'importe quand ou n'importe comment : en flagrance, suite à une arrestation, dans le cas d'un doute important sur une infraction en cours, ou sur ordre d'un préfet qui délimite une zone de contrôle limitée dans le temps.
En tous les cas, on ne peut pas contrôler sur un quelconque critère discriminatoire (en dehors de ceux sus-cités) comme la couleur de peau, la langue, le lieu d'habitation, la religion réelle ou supposée, etc.
via : https://twitter.com/herminator71/status/601005040166445056
Ahah, une bande de pas doués tente de cambrioler un taxiphone.
Et la police municipale intervient (elle n'a pas l'air plus douée)
via : https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/540171459390627840
Le premier cas de swating en France… (qui date un peu, j'suis en retard)
Ça c'est vraiment la merde.
via : https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/565441272601915392
« Quant à son collègue policier Sébastien Gaillemin, il "n’a pas pu voir" les adolescents entrer sur le site du transformateur, il a fait des recherches, et il n’a pas eu conscience non plus "d’un péril grave et imminent", car dans le cas contraire il aurait donné l’alerte, raisonne le tribunal. »
Quoi ? Et pourtant il dit « En même temps, s'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau »
C'est triste…
Horrible. Vraiment une histoire horrible.
Ça me rappelle les années noires, les années Sarkozy. Ce racisme politique.
L'enregistrement diffusé a sans doute été désastreux pour la défense des policiers.
EDIT : ce commentaire : « Une partie de la jeunesse a défié l’ordre comme en mai 68 pour dire son ras-le-bol. Mais elle était pauvre et rien ne lui a été cédé. On en recoit le retour de baton maintenant avec gangsterisme, islamisme, violence, antisemitisme… il fallait faire quelque chose a ce moment-la. Les politiques de l’epoque et toute la societe ont péché. »
EDIT 2 : ne pas lire les autres commentaires, ne pas lire…