Rôô putain, la belle boulette. Tu marques un point "culture du viol" mon pote.
Sans déconner. Débarrassons à la limite le sujet dont il parle (qui est grave, mais j'y vois un problème plus important encore). Comment ce JOURNALISTE se permet une telle interprétation des faits ?
Enfin merde, le rôle d'un journaliste, c'est pas l'objectivité, la contextualisation, et la révélation des faits (et rien d'autre) ?
J'vais te dire cher lecteur, le problème de notre monde d'aujourd'hui, il est là : c'est le story-telling. Faut raconter une histoire, et du coup, véhiculer toute une cohorte de merde. Faut pas parler d'un sujet, faut broder du caca autour. Faut philosopher ou j'sais pas quoi. Au lieu de traiter le vrai sujet.
P.S : ça n'a qu'un rapport éloigné, mais c'est le même état d'esprit : j'étais à la conférence Big Data Paris '14 les 1 et 2 avril. La plupart des confs de l'amphi étaient du genre « l'impact de l'analyse des Big Data sur notre vie quotidienne » / « l'influence des cadres législatifs sur le BD » et tout plein de discussions de très haut-vol hüber-bullshit. Par contre, un sondage à main levée a montré qu'on était à peu près trois à travailler sur Hadoop (la pierre angulaire de tout ça quand même). Voilà.
Les gars, j'vais vous dire : ça sert à rien de se prendre le chou-fleur avant d'avoir mis les mains au cambouis.