« Inéluctablement, demain, après demain, dans quelques semaines, nous allons donc connaître en France le même sort que les Russes dans le Sinaï.
Certains, leur calculette électorale en main, s’en réjouissent sans doute déjà.
Le pire, en fait, ne sera pas l’attentat. Ce sera ses terribles lendemains.
Car à n’en point douter, cet attentat programmé ne fera pas voler en éclats que des victimes innocentes. Il fera sauter également les derniers barrages qui contiennent les torrents de la haine sectaire qui, déjà, ronge la République. »
François Burgat, directeur de recherches à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM).
« L’idée que nous soyons un jour confrontés à une ou plusieurs campagnes d’attentats majeurs ne peut être écartée. Ceux qui nous attaquent veulent nous faire le plus de mal possible. Et le faire dans la durée. Ils s’y préparent.
Les Français vont devoir s’habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats, qui vont à mes yeux immanquablement survenir. Il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes désormais dans l’œil du cyclone. Le pire est devant nous. »
Marc Trévidic, ancien juge anti-terroriste.
« Vous affirmez que le jihadisme est devenu « un phénomène de mode » ? Oui. Ceux qui partent faire le jihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l'aventure, pour se venger, parce qu'ils ne trouvent pas leur place dans la société... Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l'islam radical. La religion n'est pas le moteur de ce mouvement et c'est ce qui en fait sa force. C'est pour cette même raison que placer la déradicalisation sous ce seul filtre ne pourra pas fonctionner. »
PS : oh, ils ont mis un script qui rajoute un lien vers la page quand on copie/colle. Pas con.
via : https://twitter.com/Papiillon/status/614779756316377088